Charte VegetOil

Je m’engage à :

  • Informer autrui quant aux bienfaits des huiles végétales en matière d’environnement et faire connaître les lois qui s’y rapportent ( Directives Européennes 2003.30, 2003.96).
  • Réduire les effets de pollution et les risques d’accidents provoqués par les carburants pétroliers :l’extraction par les torchères.Les transports routiers et maritimes (Amococadix, Erica, Prestige, Fos/Mer…)Les rejets de C02 dans l’atmosphère (Grenel de l’environnement)
  • Recycler les huiles locales des restaurants sur un périmètre restreint afin de limiter la pollution due aux transports.
  • Inciter les agriculteurs à revaloriser leurs terrains en friche en respectant une logique non agro-industrielle ( ne pas reproduire la délinquance pétrolifère : monopoles, déforestation intensive…) afin de diminuer les coûts de production et la dépendance aux groupes pétroliers.
  • Eviter le gaspillage en favorisant au mieux l’utilisation de matériel de récupération : bidons, fûts, pompes… Pensez aux déchetteries.
  • Au niveau des cultures :
    – Exclure l’utilisation des OGM.
    – Favoriser les cultures sans engrais et pesticides de synthèse.
    – Privilégier les techniques les moins énergivores.
    – Choisir des itinéraires culturaux économes.
    – Retourner les pailles à la terre.
    ­- Favoriser les cultures combinées.
    – Limiter les retours sur cultures en fonction des spécificités locales.

VegetOil  s’engage à :

  • Privilégier les femmes, les hommes et la nature.
  • Réduire notre empreinte écologique.
  • Privilégier la diffusion de l’huile végétale pure (HVP), de l’huile de friture usagée (HVU) et des esters artisanaux (résidus de décantations et corps gras) comme combustibles.
  • Refuser de participer au développement d’autres bio­carburants industriels, comme l’ester méthylique de colza (Diester) et l’éthanol qui ont, d’une part des performances énergétiques et environnementales moindres et qui, d’autre part, sont actuellement diffusées dans une logique centralisée.
  • Lutter contre une production capitaliste et centralisée, favorisant une culture de la surconsommation.
  • Promouvoir le développement de l’HVP et de l’HVU en circuits courts et à l’échelle artisanale permettant d’assurer un maximum de répercussions positives, tant au niveau social, par la création d’activités et de liens, qu’au niveau de l’efficacité énergétique.
  • Refuser l’utilisation systématique des bouteilles d’huiles du commerce en tant que conditionnement pour le carburant.
  • Étudier l’huile végétale dans les tracteurs, les groupes électrogènes, les chaudières, etc. Ainsi nous désirons encourager les acteurs de l’HVP et de l’HVU à réaliser des économies d’énergie et à avoir une éthique environnementale à toutes les étapes du circuit :
  • à la transformation : Presser les graines à froid, c’est-­à­-dire sans les préchauffer.
  • à la distribution : Limiter les transports d’huile. (Circuits courts) à l’utilisation, surtout en pensant économies : ­ Optimiser les performances du moteur.
  • Limiter l’utilisation des véhicules.
  • Privilégier l’utilisation des huiles de fritures usagées (HVU) avant les huiles alimentaires afin de limiter la concurrence directe entre l’alimentaire et une source d’énergie, même si les meilleures huiles à la combustion ne sont pas forcément les meilleures à la consommation.   Rechercher des moteurs économiques.
  • Privilégier le vélo, les transports en commun, le co­voiturage
  • Au niveau des cultures :
    – Exclure l’utilisation des OGM. 
    – Favoriser les cultures sans engrais et pesticides de synthèse. 
    – Privilégier les techniques les moins énergivores.
    – Choisir des itinéraires culturaux économes.
    – Retourner les pailles à la terre.
    – Favoriser les cultures combinées.
    – Limiter les retours sur cultures en fonction des spécificités locales.