Améliorer la gestion du déchet
Les Huiles Alimentaires Usagées (HAU) sont un déchet non dangereux, répondant au code 20 01 25 de la liste de codification des déchets. Pendant longtemps, en l’absence de réglementation, les HAU étaient rejetées dans les réseaux d’assainissement, entraînant des dommages importants (corrosion, bouchons) répercutés sur les budgets des collectivités territoriales.
Aujourd’hui, les restaurateurs ont l’obligation de valoriser ce déchet, mais ne trouvent pas toujours de solution car les entreprises de collecte ne couvrent pas tous les territoires, ou ne collectent pas les restaurants ayant une faible production. On estime aujourd’hui qu’au mieux 60 % des HAU sont collectées. De plus, ces entreprises cessent parfois leurs collectes sans préavis, laissant les restaurateurs sans solution.
Enfin, la méthode classique de valorisation des HAU est aujourd’hui leur incorporation dans la filière agrocarburant, au prix d’un impact environnemental finalement assez lourd : transport par camions sur de longues distances, procédé industriel consommant beaucoup d’énergie et de produits chimiques, et utilisation finale de faible rendement (moteur de voiture).
Produire une énergie renouvelable et locale
Pour toutes ces raisons, l’association VegetOil a développé une solution de collecte et valorisation des HAU en circuit court, qui offre de nombreux avantages pour les territoires :
• Une entreprise locale de collecte, qui permet d’être à l’écoute des restaurateurs et de leur offrir un service fiable et réactif.
• Un procédé de traitement basé sur la décantation et la filtration, très sobre en énergie et en chimie.
• La production d’un biocombustible de qualité, pouvant répondre à de nombreux usages sur le territoire : chauffage de bâtiments, production de vapeur pour procédés artisanaux ou industriels (chauffage brassin pour bière, chauffage alambic, désherbage vapeur, etc.), matière première pour détergents, etc. • La limitation des transports grâce à l’organisation en circuit court, ce qui réduit les émissions de CO₂.
• Le remplacement des énergies fossiles par ce biocombustible, permettant aussi de diminuer les émissions de CO₂, d’améliorer l’indépendance énergétique des territoires, et de se protéger des fréquentes variations de prix des énergies fossiles. • La création d’emplois non délocalisables.